ÇA N'A AUCUN SENS
"Ça n'a aucun sens" lol Je suis dans une période de ma vie où tout va bien, où tout me semble facile, je remercie dieu et profite de cette période bénéfique pour me structurer, re-structurer, remettre de l’ordre dans mes affaires, ma vie, ma famille, tout. A l’heure où je suis en train de faire des plans pour mon futur, je m’efforce à le construire… sans toi dedans.
Ça n'a vraiment aucun sens.
Et ça ne tient pas debout surtout. Ce n’est pas moi.
Je veux toujours le meilleur, j'essaie en tout cas, c'est ce que je fais tout le temps, je vois grand, toujours, et je vois loin. Je visualise le but, l’objectif et peu importe la complexité de la tâche je ne doute pas et je me dit que c'est possible. Et ensuite je me bats jusqu'à ce que je l'atteigne ou que je change de but pour un objectif plus haut encore. Jamais je ne m’arrête en chemin, hormis quelques fois où j’ai besoin de reprendre mon souffle. Mais c’est à la hauteur de l’objectif, parce qu’il m’arrive souvent de me tromper sur le “comment”. C’est souvent une course de fond et non un sprint.
Mais là, ça n'a ni queue ni tête. ça n’a aucun sens. Je fais mon chemin comme si tu n’existais pas. Comme si mon cerveau amputait une partie de moi-même de l’équation sous un épais brouillard et essayait de me faire croire que tu n'étais pas dans le plan. Je le connais, je connais ses manœuvres, on peut mentir à tout le monde, on ne peux pas se mentir a soi. Surtout pas moi.
Si au moins j'étais dans une période de ma vie où je doute de tout, ou alors que je traverse des épreuves, ou que je cherche des réponses à de trop nombreuses questions. J'aurais pu me dire:
" elle te manque parce-que tu ne veux pas être seul "
Mais c'est l'inverse, je suis heureux, je suis épanoui, et à chaque fois que ça déborde je n’ai qu’une seule envie: le partager avec toi. A quoi ça sert sinon ? Quand j’essaie de me l’expliquer, mon cerveau et moi trouvons un terrain d’entente: Parce-qu’elle est ton amie, c’est normal.
Un jeu de dupes. Lui et moi savons très bien que c’est “facile”. Mais ça nous permettait de ne pas entrer en guerre. Toi, une amie ? lol je n’écris pas des romans à mes amis. Je n’écris pas tout court. Tu n’es pas une amie. Tu es bien plus. Et si seulement tu pouvais n’être que “bien plus qu’une amie”. Malheureusement (ou fort heureusement, c’est selon) tu es une amie, mais tu as pris aussi tous les autres rôles. Une addition de rôles de tout ce qu’un être humain recherche et qu’il n’a de choix que de disperser entre plusieurs individus. Toi tu les réunis toutes.
Quand tu m'a connu je ne cherchais pas a être heureux, si tu t'en souviens, au contraire je cherchais la solitude, j'aimais la noirceur, c'était mon moteur, ma motivation, j'adorais me sentir mal, ça me rendait fort. Tu m'as changé.
" J'ai appris a rire en essayant de te faire rire "
Et maintenant que je commence à aimer la lumière je devrais l’admirer seul ?? Ça n'a aucun sens.
Je veux le meilleur, d'abord pour moi, et dans mon meilleur tu es là, bien présente.
Je te l'ai déjà dit, écrit, chuchoté, crié, tu es mon Everest, tu es mon plus beau combat. Et si je dois perdre ce combat alors tant pis je le perdrais, mais que je le perde sur le ring. Pas en le pariant comme ça, en jouant à je ne sais quel jeu, sans rien faire, à la décision du jury. Ce n’est pas une lutte qu’on gagne aux points. C’est un combat à mort, où tu jettes toutes tes trippes, où tu vas puiser au plus profond de toi. Le genre de bataille où l’échec n’est pas permis. Aucun pas en arrière.
Guillaume le Conquérant, abordant en Angleterre avec une armée 10 fois inférieure en nombre, et pour contraindre ses troupes une fois débarquées, à combattre et à vaincre sans espoir de retour dans la patrie, il fit brûler, en leur présence, tous les vaisseaux qui les avaient transportés… Pour l’histoire il en est ressortit une expression célèbre :
Brûler ses vaisseaux : expression métaphorique qui signifie que l’on s’interdit de revenir sur une résolution, de renoncer à une entreprise ; en un mot, se mettre dans l’impossibilité de reculer ou de fuir, lorsqu’on est obligé de prendre une mesure extrême. Une allusion à la volonté ferme de disputer la victoire à un ennemi chez lequel on est venu s’établir en se mettant dans l’impossibilité de reculer.
C'est ça que je suis. C'est comme ça que je fonctionne. C'est la seule chose que tu ne pourras jamais changer, même avec ton sourire ensorceleur.
Je sais que tu sais que je suis quelqu'un qui s'emballe, je ne connais pas la demi-mesure, et que je suis toujours dans l'action. Je sais que tu sais que je ne sais pas faire autrement, à tort ou à raison. Je peux donner l'impression que je parle beaucoup, du moins à toi, mais en y regardant de plus près on se rend compte que j'agis encore plus que je ne parle (c'est dire combien je parle lol), et là encore ça n'aurait aucun sens. Et pour preuve, là en ce moment même je suis dans l'action, alors que je sais que je ne le devrais peut-être pas...
C'est fou, ça fait des semaines que je fais semblant dans ma tête que tu n'es pas là, quand je parle, quand je suis avec des gens, quand j'imagine, quand je me projette, je ne te vois plus. Alors que d’habitude tu es toujours là, présente, à côté de moi à me donner ton avis ou à me parler avec tes yeux quand des gens autour de moi ne doivent pas remarquer ta présence. Non pas parce-que tu n'y es pas, mais parce qu'une partie de mon cerveau essaie de "corriger" l'erreur.
Et comme ça, de fil en aiguille, un jour après l’autre, je m'habitue.
Mais je ne veux pas m’habituer ! Pourquoi j’accepterai de renoncer à quelque chose qui pourrait me rendre meilleur ?? Suis-je fou ? ça n’a aucun sens !
Comme si je me résignais. Non tu n'es pas erreur, ça n'a rien d'un bug, et je ne me résignerais pas. Tu fais partie de mon "meilleur" avenir. Il est trop tard, je t’ai vue, je t’ai entendue, je t’ai regardée, je t’ai écoutée, je t’ai sentie, je t’ai respirée, je t’ai touchée… Tu existes bel et bien, je ne suis pas fou. Seul un fou peut faire comme si tu n’existais pas.
Et je ne suis pas fou, ça n’aurait aucun sens.
J’ai accosté, j’ai brûlé mes vaisseaux, je n’ai qu’une seule issue : Vaincre ou périr. A la différence d’Alexandre le grand, ma tâche est encore plus ardue, et je n’ai pas d’armée a faire mourir avec moi. je lutte seul.
Un jour, alors qu'il n'y avait encore rien entre nous, alors que ma seule certitude était que tu étais différente. Ce jour là Je t'ai juré de tout te donner, quoiqu'il arrive, quoiqu'il m'en coûte. Sans condition, sans contrepartie, sans marchandage; je te donnerai tout ce que j'avais en réserve et qu'après toi il ne devait rester plus rien. Eh bien…
Ce n'est pas finit, j'en ai encore en réserve, tu n'as pas encore tout pris.